Appel à Texte : mode d'emploi et vocabulaire technique, pour les lecteurs curieux et les jeunes auteurs

Publié le par Lael Marguerite

Bonjour à tous, aujourd'hui un petit article sur le monde de l'écriture, et la bête mystérieuse qu'entre initiés nous appelons "AT". Bien entendu il ne s'agit d'ici que de mon humble connaissance issue de mon expérience encore toute jeune (cela fait deux/trois ans maintenant que je participe à des AT), mais plusieurs lecteurs m'ont posés la questions, et ayant récemment discuté avec une jeune autrice se lançant dans l'arène, je me suis dis que j'avais tout de même quelques petits choses à apporter :)

C'est quoi, un "AT" ?

AT veut dire Appel à Texte. Il s'agit d'une initiative venant d'une maison d'édition, ou d'une association, qui souhaite regrouper des textes autour d'un thème* dans un seul livre. C'est donc une sorte de concours, où un jury sélectionne dans les textes envoyés une poignée de textes pour les publier ensuite dans un recueil de nouvelles, que l'on nomme souvent dans le jargon "anthologie". Celui qui dirige l'ensemble du projet est d'ailleurs un anthologiste.

Donc j'envoie mon texte et je gagne au loto ?

Pas exactement :) Déjà, s'il s'agit d'une chance extraordinaire pour toute personne souhaitant avoir son texte publié, c'est à dire disponible à l'achat pour les lecteurs en papier et/ou en numérique, il ne faut pas oublier que la concurrence peut être rude : en moyenne, sur les AT qui m'intéressent (spécifiques donc aux littératures de l'imaginaire, science fiction et fantasy surtout), il y a facilement entre 100 et 200 textes reçus par AT ! Et là-dedans, il y a en moyenne 8 à 15 textes choisis.

Pour avoir la chance d'être sélectionné, il faut déjà répondre aux conditions demandés !

Les conditions d'un AT

Pour tout AT, il y a trois exigences principales :

1- être dans le thème : si il est demandé exclusivement de la science-fiction, rangez tout de suite vos elfes et votre magie ! De même, s'il est spécifié une SF réaliste, une romance acceptée ou non, une fin qui ne doit pas être ouverte, etc, veillez-y. Parfois, on vous demandera même de se conformer à la ligne éditoriale de la maison d'édition, il suffira alors de regarder un peu leur catalogue/ de chercher un article sur la question (souvent sur le site de l'éditeur lui-même, dans les rubrique soumission de manuscrit/ présentation/ ligne éditoriale). Si vous avez un doute, n'hésitez pas à chercher sur internet ou demandez à vos contacts (par exemple, un AT qui veut de l'urban fantasy mais vous ne savez pas ce que c'est). Vous pouvez même contacter l'éditeur/l'association qui propose cet AT, sur FB par exemple, la plupart ne mordent pas et répondront sans problèmes.

2- Respectez la date limite d'envoi. En moyenne un AT est annoncé six mois avant la deadline, parfois moins, parfois plus. Mais inutile d'envoyer votre texte après la date limite (sauf si l'AT à été repoussé à une nouvelle date, cela arrive), dépasser la deadline, c'est être dead ! Attention à prévoir une marge : je suis personnellement la reine pour envoyer le mail contenant mon texte juste avant la ligne rouge, il m'est arrivé de l'envoyer un quart d'heure avant le minuit fatidique ! Je ne le referais plus, déjà c'est mauvais pour le coeur, ensuite, le moindre pépin informatique à ce moment là, votre chat qui vous saute dessus, et c'est game over. (PS : certaines personnes écrivent une nouvelle de 30 000 signes, corrigé et tout, en quelques petites heures, moi il me faut en moyenne deux semaines à un mois pour ne pas bâcler. Prévoyez par exemple du temps pour réfléchir à votre texte en amont, et après, pour le reprendre à tête reposé !)

3- Respectez la taille du texte demandé ! En général, il est demandé une nouvelle d'environ 30 000 signes, et cela s'entend espaces compris (vous trouverez parfois l'abréviation sec, utilisée surtout entre auteurs pour donner avec fierté notre décompte sur les réseaux sociaux). Un signe est un caractère, que ce soit une lettre ou un espace, un point, etc. Dans Word par exemple vous avez le décompte en bas à gauche dans la barre à côté du nombre de page, ou dans les options. Le décompte dans un traitement de texte est souvent précisé en nombres de mots (c'est le standard anglo-saxons), en caractères espaces compris (c'est donc ce comptage qui nous intéresse), et en caractères espaces non compris. 30 000 signes équivaut environ à une dizaine de page Word, et 13 pages une fois publié (je suis très doué pour atteindre cette limite et devoir rogner mon texte pour passer en dessous de la barre, donc ça me connait lol)

Bravo, si vous m'avez suivi vous avez gagné 10 point d'expérience en langage technique de l'écrivain :)

A titre d'information, certains AT mettent un minimum de signes, ou un maximum plus élevé, voire aucune limite ce qui permet d'envoyer une novella (mais attention à ce que la quantité ne nuise pas à la qualité ! cela veut dire pas un roman non plus, une novella peut faire 150 000 sec max à la louche). A noter que plus votre texte est long, plus il a intérêt d'être bon, car dans cette sélection acharnée le livre final ne peut pas être extensible à l'infini ! Quoi qu'il en soit, pensez d'abord à votre texte avant de viser une quelconque longueur : si vous l'étendez ou le rétrécissez artificiellement cela se sentira, notamment faites attention à ne pas bâcler votre fin !

... et les autres informations techniques.

Dans un AT, toutes les caractéristiques demandé sont notés, il suffit d'être vigilant. Il peut y avoir des demandes spécifiques, par exemple d'envoyer votre texte sur un format particulier (doc, docx, pdf...), d'écrire avec une police d'écriture ou une taille particulière, de mettre un fichier joint avec une petite biographie, de soumettre votre texte en anonyme ou non, etc. Et n'en faites pas plus, si on ne vous demande pas de bibliographie n'en mettez pas, si on vous demande une biographie courte n'envoyez pas dix pages sur vous ! En général, on vous demande un seul texte, mais dans quelques cas vous pouvez en envoyer plusieurs.

En un mot, lorsque vous répondez à un AT, soyez vigilant aux consignes ! Mettez toutes les chances de votre côté ! De même, relisez-vous et faites vous relire ! Pensez au fait que votre texte doit être publiable, disponible dans un livre presque comme tel, donc avec une excellente orthographe** etc.

OK, j'ai respecté toute les consignes, je viens d'envoyer mon mail avec mon texte tout comme il faut. Et maintenant ?

Maintenant il faut attendre. Et c'est souvent le plus dur !  Dans mon cas je vis souvent un AT comme un marathon, et essoufflée après la ligne d'arrivée, vient l'angoisse. Et si mon texte qui m'a fait suer ne vaut pas un clou ? Je pense que suivant la personne, le moment de notre vie, et notre expérience, on peut le vivre différemment, mais il est logique que cela vienne toucher à notre confiance en nous et aux doutes : écrire reste quelque chose d'assez intime, et voilà qu'on l'expose à un comité pour qu'il le juge, oulàlà ! Je vous invite d'ailleurs à ne pas y penser lorsque vous écrivez, à vous concentrer uniquement sur le plaisir d'écrire, sous peine de faire un blocage. Et une fois le texte envoyé, le mieux est encore de l'oublier : lâchez prise, même si votre texte n'est pas pris, vous aurez beaucoup appris (j'y reviens plus bas). Et passez à l'écriture d'un autre texte !

Parfois il est précisé lors de l'AT dans quel délai nous aurons une réponse, mais en général ce n'est pas le cas (où il ne faut pas forcément s'y fier, il s'agit d'une prévision). Avec mon expérience, j'ai pu constater que suivant chaque maison d'édition, chaque AT même, la suite sera très différente : parfois vous aurez une réponse en un mois, parfois en un an. Parfois, vous aurez un retour détaillé du comité de lecture, ou un petit mot de pourquoi vous n'avez pas été sélectionné. Parfois... vous n'aurez pas de réponse si vous n'êtes pas choisis ! Je le précise parce que cela m'a beaucoup surpris la première fois que cela m'est arrivé. Ce pourquoi je vous suggère de surveiller les nouvelles des AT auxquels vous avez participé, et si vous participez à plusieurs AT, de garder une liste à jour.

N'oubliez jamais que ceux qui s'occupent de la sélection et de l'édition sont des humains, avec leurs qualités et leurs défauts !

Et si je suis sélectionné, comment ça se passe ?

Qui dit être humain et éditeur différent, dit réactions et modes de fonctionnements différents. De base, vous recevrez un mail de félicitation de la part de l'anthologiste, vous êtes sélectionné, ouais ! puis des instructions pour les éventuelles corrections de votre texte, avant sa validation définitive pour la publication.

En pratique, j'ai découvert que certaines structures sont avares d'informations et vous aurez un peu l'impression d'avancer à l'aveuglette. Parfois votre contact mail est très réactif, d'autre fois non. Vous pouvez avoir votre texte à corriger dans la semaine, ou trois mois après. Il faut faire preuve de patience et d'adaptabilité. Certains vous enverrons votre texte avec trois fautes d'orthographes dont il faut valider la correction, d'autres, vous proposerons des pistes de travail de fond avec un aller-retour jusqu'à satisfaction (là-dessus, je suis très heureuse du travail éditorial que m'a fait faire Rivière Blanche sur ma future publication, cela m'a vraiment permis d'améliorer mon texte alors que je n'arrivais pas à mettre le doigt sur ce qui me chagrinait. Un grand merci à l'anthologiste Jean-Guillaume Lanuque !). J'ai découvert aussi que des structures associatives / petites structures ne peuvent pas forcément se permettre ce travail-là et publient alors le texte tel quel.

Un petit mot concernant votre texte, d'ailleurs : l'éditeur propose des corrections, mais l'auteur n'est pas obligé de les accepter. C'est valable d'ailleurs que ce soit par les AT ou par une édition classique (après avoir envoyé votre manuscrit à une maison d'édition, dans ce cas il s'agit d'une négociation plus complexe). Donc dans le travail avec l'éditeur pour peaufiner votre joyaux avant de l'exhiber à toute la galerie, c'est l'auteur "qui a le dernier mot" (cela dit restez ouvert d'esprit, en général ce ne sont pas des propositions hasardeuses hein).

Normalement, pour tout texte publié, l'auteur valide en dernier ce qu'on appelle un BAT, un Bon à Tirer, qui va directement être envoyé à l'imprimeur, et signe un contrat : dans la pratique des AT, de ce que j'en ai vu et sû, c'est rare, et si l'auteur valide bien en dernier son texte, il n'y a pas de contrat proprement dit la plupart du temps.

Si vous êtes publiés, que ce soit pour un AT ou non, pensez toujours à une clause bien précise, qui est souvent indiqué dans les conditions de l'AT, mais qu'il faut parfois demander : les droits de cession de votre texte. Il s'agit du temps que vous accordez à l'éditeur pour la possession de votre texte. Durant ce délai, il vous est interdit de le publier ailleurs. Pour les AT, certains demandent deux ans, d'autres quelques mois, et d'autres... rien du tout ! C'est particulièrement le cas des petits éditeurs / petites structures, qui au vu de leur faible diffusion, ou par esprit de partage, choisissent de vous laisser la liberté de publier ailleurs comme vous le voulez. (à noter que dans les conditions d'un AT, vous verrez que certaines maisons acceptent de publier un texte qui a déjà été publié, plus ou moins sous conditions).

Au final, dans ce qui peut prendre quelques mois ou un an, le livre sort enfin, et votre texte est dedans bravo ! Avec un peu de chances, vous aurez même des retours des lecteurs (mais ne vous y attendez pas forcément, c'est parfois frustrant que seul le silence réponde mais c'est comme ça. Au passage, lecteurs, dites aux auteurs ce que vous pensez de leurs textes, la plupart n'attendent que ça !)

Bon et je gagne au loto oui ou non ?

Un auteur gagne à minima... un exemplaire du livre où il est publié, ce qu'on appelle "un exemplaire d'auteur". Certaines maisons donnent deux exemplaires, et, très rarement, plus.

La façon dont l'auteur est rétribué dépend principalement de la structure qui l'a publié, par sa taille et sa politique : en clair, si c'est une association, vous avez toutes les chances de ne rien avoir. Si c'est une petite/moyenne maison d'édition, et/ou que la structure cherche au maximum à aider l'auteur, vous aurez un bonus. Tout est généralement précisé dans les conditions de l'AT. Mais il ne faut pas rêver : il est quasiment impossible de vivre de sa plume, encore plus lorsqu'on est dans une littérature de "niche" comme la SF and co. Un auteur de SFF ayant réussis à publier un roman (ce qui est déjà un exploit), gagnera environ un petit SMIC en droit d'auteur, en un à deux ans, et pour un livre qui se vend bien ! Alors pour un AT, pour une nouvelle, vous ne serez certainement pas milliardaire !

Concrètement, j'ai vu passer les cas suivants :

-Rien. (très fréquent)

-10% en droits d'auteurs sur le papier divisé par le nombres d'auteurs... soit 1% à moins, et un pourcentage plus important, toujours à diviser, en numérique. En gros si ça vous rapporte vingts euros c'est la fête. (très fréquent aussi)

-un "achat" de votre nouvelle (je ne me souviens plus du terme), de l'ordre de quelques dizaines d'euros. (rare)

Le plus intéressant c'est ce que beaucoup d'éditeurs/associations proposent en plus, à savoir : l'achat du livre à un prix auteur. Il s'agit pour l'auteur ayant participé à un livre de pouvoir l'acheter à un prix réduit, parfois la marge est très faible, parfois elle peut descendre jusqu'à 50%. C'est mon cas pour "Du plomb à la lumière" du Grimoire : je peux l'acheter à 50% de son prix, avec comme condition d'en prendre 10 exemplaires minimum. Donc, c'est un pari financier, car cela vous demande d'avancer de l'argent, en espérant vendre vos livres pour gagner plus que votre investissement. Si cela reste la meilleure solution pour gagner un peu d'argent de ses livres, attention ! Outre l'investissement, cela demande de l'énergie et du temps de vendre ses livres, cela signifie démarcher les salons du livres et autres***, y aller (pensez au coût du transport), souvent de payer son stand (parfois c'est gratuit, parfois cela peut aller jusqu'à des centaines d'euros !)... bref, c'est jouer au loto :) mais cela reste une expérience que je conseille fortement afin de rencontrer les lecteurs et d'autres auteurs, même des éditeurs, découvrir les salons, et rien que pour la fierté d'avoir le badge à son nom, si si !

Au final, répondre à un AT, c'est quoi l'intérêt ?

Les AT sont des chances extraordinaires sur bien des niveaux, et c'est formidable qu'il en existe autant dans les littératures de l'imaginaire. Les AT sont une passerelle pour les jeunes écrivains : ils permettent à n'importe qui capable de faire un bonne nouvelle d'avoir la possibilité de se faire éditer, dans un processus bien plus rapide que pour un roman. Ils permettent de se faire connaitre et de découvrir tout l'envers du décors, d'avoir accès au monde de l'édition, aux salons du livre... De se faire un réseau, d'entrer dans la danse. Ils donnent la reconnaissance tant espéré de dire oui, ton travail à de la valeur, continue. De dire oui, tu peux affirmer "je suis auteur".

Et si on participe à des AT sans être choisis ? Répondre à un AT est une expérience d'une grande richesse pour notre écriture et pour nous-même, et rien que pour cela, sa valeur est immense. Écrire avec des contraintes est libérateur (un thème balaie rapidement la page blanche). Avoir un date butoir oblige à ne plus procrastiner. Envoyer un texte pour la publication, apprend à réécrire et peaufiner son texte pour qu'il soit publiable (par exemple pour mon premier texte publié, Etre vivant, j'ai galéré comme c'est pas permis pour entrer dans le nombre de signe demandé en coupant dans mon texte alors que je ne voyais rien à enlever. Mais cela m'a appris à reformuler, à retravailler chaque phrase, à retirer tout les mots non-nécessaire, jusqu'à obtenir une pépite que je n'aurais jamais dégrossis autrement).

Enfin, cela apprend à gérer ses émotions vis à vis de son texte : se concentrer sur le plaisir d'écrire dans l'instant en oubliant le désir d'être publié (sinon blocage), et aller jusqu'au bout du processus, croire en son texte pour l'envoyer plutôt que de le laisser dans le tiroir (enfin, moisir dans un dossier de son PC), et gérer les retours. Là, faut le reconnaitre, ça peut être décourageant, que ce soit dans la réécriture, si on demande un avis extérieur (ce que je recommande), ou ensuite dans le mail de réponse si on est refusé. Mais c'est un pacte, on le sait non, que lorsqu'on veut avoir notre livre de publié, c'est un combat ! Il y a notamment une réponse détaillé d'un jury d'un AT qui m'a été très dur à encaisser, parce qu'ils n'avaient pas compris la parodie de fantasy que j'avais écrite et pris tout au premier degré, j'avais tellement envie de leur dire qu'ils n'avait rien compris ! Mais c'est le jeu, et que ce soit pour un manuscrit de roman où un AT, ne vous plaignez jamais de la décision prise, parce que c'est une histoire de rencontre dans le fond, c'est un moment donné, avec des personnes données, et lorsque l'alchimie se crée, c'est magique ! Si cela ne s'est pas fait, c'est que cela n'était pas pour vous. Ce pourquoi j'ai accepté cette décision (et en règle générale je remercie pour avoir donné une réponse, là honnêtement je ne m'en souviens plus). Puisque je vous parlais de l'importance de se faire un réseau (enfin, il se fait tout seul, il suffit de saisir les opportunités), j'ai apprécié de découvrir qu'une autrice reconnue avait eut le même problème, et que la parodie, c'était casse-gueule. J'ai un autre aveu à faire, sur le fait que parfois les choses se font ou pas suivant ce qui est bien pour vous : il y a un texte dont j'étais absolument sûre de moi, mais il n'a pas été choisi. C'était une maisons d'édition toute récente, et quelques mois plus tard j'ai vu le résultat, avec une couverture qui ne m'a pas plû du tout. Pour le coup m'a déception s'est transformé en soulagement et je ne sais pas encore quand et où ce texte sera publié, peut être dans des années, mais je sais qu'il aura sa place :)

Bref, répondre à tout ces AT a affuté mon écriture et mon expérience, et je vois la différence avec mon roman en cours je vous l'assure !

Ce pourquoi à toute personne souhaitant être publié, ou rien que pour le plaisir d'écrire, je ne peut dire qu'une chose : foncez !

Ok je suis chaud maintenant, je les trouve où ces AT ?

Les éditeurs les publient sur leurs sites où réseaux sociaux, et certains sites les recensent pour nous elle est pas belle la vie :)

Je conseille Epopées Fictives pour tout ce qui concerne les littératures de l'imaginaire, un must. A noter qu'est aussi référencé des Appels à Textes qui sont pour le web (blog, webzine, fanzine), et les concours dont je n'ai pas parlé (même principe que les AT sauf qu'il n'y a qu'un lauréat, et la plupart avec des prix décernés en euros. Donc logique, la concurrence est encore plus féroce). Certains AT sont aussi des Appels à Illustrations.

Il y a aussi le site pour des AT plus généralistes Nouvelle donne

Si vous avez des questions posez les en commentaire :) Et à vos claviers !

 

*très rarement, il y a des AT athématique, sans thème prédéfini si ce n'est un type de littérature (par exemple, les genres de l'imaginaire en général, ou que du fantastique etc).

** Je suis personnellement une quiche en orthographe et je l'assume (ce blog étant écrit directement sur la plateforme internet avec seulement le correcteur intégré qui n'est pas terrible, je sais que j'en fais ici désolé). Mon prof de CM2 qui me mettait des -60 en dictée doit avoir son dentier qui tombe de savoir que je suis publiée. Mais comment j'ai fait, me direz-vous ? Déjà, je vénère le correcteur orthographique qui fait des prouesses, et qui m'a permis de considérablement soigner mon mal, car à chaque faute qu'il me corrige, j'y prête suffisamment attention pour éviter de la refaire. Comme ça, j'apprends petit à petit. Ensuite, j'ai la chance d'avoir une amie correctrice, qui me relis et me permet de corriger ce que le correcteur automatique laisse passer. Cela peut être une personne que vous connaissez qui est bon en orthographe, et pas forcément un prof, même si ils sont légions dans le milieu (les écrivains ne vivant pas de leurs plumes, dans leur second métier, beaucoup sont professeurs). Bref, c'est valable pour d'autres points, mais ne restez pas seul dans votre coin avec votre texte, n'hésitez pas à vous faire un réseau, afin d'être aidé ou de demander de l'aide, vous trouverez beaucoup de conseils d'écriture de tout un tas d'écrivains sur internet, et les auteurs sont généralement très ouverts à la discussion, que ce soit sur le net ou en salon du livre !

*** je ne parles pas des librairies et bibliothèques car ce sont des cas à part. Si vous dédicacez en librairie, le libraire prend sa part entre 30 et 40%... et normalement, à moins de faire accord avec lui, il s'agit de son propre stock, donc c'est intéressant uniquement lorsque l'on gagne des droits d'auteurs. Côté biblio, théoriquement, ils doivent passer par le libraire (donc même bordel), mais en réalité bien des bibliothèques acceptent de passer directement accord avec vous (mais chut ;) )

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