Sauvons les éditions Voy'el ! Ou comment un petit éditeur a besoin de nous !

Publié le par Lael

Quand j'ai commencé à écrire suffisamment sérieusement pour me dire "ah un jour, je serais publié", je connaissais trois petites maisons d'éditions dont je rêvais d'être un jour dans leur catalogue. Il y avait Griffe d'encre, les éditions du Riez, et Voy'el. Lorsque Griffe d'Encre a fermé ce fut un grand bouleversement pour moi : je découvrais que c'était des structures fragiles qui avaient besoin de soutiens de ses lecteurs pour continuer, et qui, tout en étant intéressantes par leurs audaces, notamment en ouvrant leur portes à de jeunes talents, n'avaient pas la force financière des colosses éditoriaux des littératures blanches, ou d'un Bragelonne pour en revenir aux lectures de l'imaginaire. Puis ce fut la cascade : Argemmios et bien d'autres que j'oublie (pardon), et ces annonces de fermetures sont devenues bien trop fréquentes, avec le Riez qui va fermer définitivement à la fin du mois, et maintenant la menace se tourne sur Voy'el.

En soit c'est une grande tristesse, mais vous pouvez me dire "c'est la vie, des maisons ont fermés, d'autres sont apparues (comme le très actif Peuple de Mü)". D'accord, mais l'injustice c'est que ces maisons ne coulent pas par mauvaises gestions, non, d'ailleurs elles sont gérés par des gens passionnés qui donnent tout pour elles ; l'injustice, c'est que la plupart payent les pots cassés d'un système odieux d'abus des diffuseurs. C'est le cas de Voy'el, qui a choisit de se battre en faisant appel à la solidarité collective. Si vous voulez mieux comprendre la chaine du livre et quel problème ils ont eut avec leur diffuseur, je vous invite à lire leur explication. Mais en résumé, leur diffuseur les as tellement arnaqué qu'ils se retrouvent coincés, à devoir débourser 15 000 E pour récupérer leur stock de livres "pris en otages" !

Actuellement, leur campagne ulule a réunis presque la moitié de la somme, il il ne reste que 12 jours pour réunir le reste !

Alors je relaie leur appel à la solidarité, qu'il soit entendue et porté partout sur les réseaux, même si vous ne voulez pas donner vous même. Les littératures de l'imaginaire nous invitent à mieux comprendre notre prochain, elles sont vitales ! Elles invitent à tendre la main à l'autre, alors faisons-le, que cela ne soit pas que des mots en vains !

Les éditeurs de l'imaginaire commencent à comprendre qu'il faut s'allier et créer leur propres systèmes de diffusions, ce pourquoi les actions vont de plus en plus dans ce sens : création du mois de l'imaginaire en octobre, naissance du ministère de l'imaginaire sous l'impulsion du Peuple de Mü, et de manière plus ancienne mutualisation partielle de trois maisons lyonnaise avec les indés de l'imaginaire : Mnemos, les moutons électriques et actuSF. Etc !

Mais cette solidarité elle doit se créer à tout les niveaux ! Ne laissons pas Voy'el mourrir, partagez leur campagne et donner si vous le pouvez ! Montrons que nous, lecteurs, auteurs, blogueurs, éditeurs, nous ne voulons pas détourner le regard devant un système pourris qui mange encore un petit éditeur, que nous voulons être solidaire et unis pour éviter que cela se reproduise !

ps : voilà le lien vers l'article écris par Cecile Duquenne, qui a publié son premier roman Entrechat chez Voy'el (et c'est comme cela que je l'ai connue)

 

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F
C'est toujours dommage de voir des passionnés se retrouver le dos au mur, j'espère que la campagne aboutira.<br /> Après la somme me paraît quand même faible pour pouvoir obtenir le rapport de force auprès des diffuseur, qu'ils préconisent.
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