Séance cinéma [SFF] : Joe Black, Batmans Begins
Rencontre avec Joe Black
Un riche homme d'affaire et sa fille voient leurs vies basculer lorsqu'ils rencontrent un jeune homme... qui dit être la Mort !
1998 - Fantastique / Drame sentimental
vu le lundi 13 juin
Voilà un film vraiment très particulier : en apparence extrêmement banal (dans l'image, les stéréotypes...) mais dans le fond surprenant et original. En effet on se trouve face à la Mort qui souhaite découvrir la vie (ce qui m'a rappelé LA MORT de Pratchett). Le début est une horreur de clichés et de dialogues insipides (au point que j'ai faillit arrêter, si je vous jure) mais ensuite les choses s'enclenchent et se met en place un mélodrame, grinçant, presque drôle parfois, émouvant aussi. Le film est donneur de leçons sur la Vie, l'Univers et tout le Reste, ce qui est parfois très lourd, mais finalement il s'en sort bien, notamment dans les non-dits et grâce au jeu -il faut bien l'avouer- terrible de Brad Pitt (et pourtant je ne suis pas fan du bonhomme). Malgré quelques longueurs (surtout la fin) le film tiens le coup sur presque 3 heures. J'en suis ressortis avec une impression 'émotive', je ne sais pas trop comment dire autrement. Et le souvenir de quelques dialogues fort, surtout avec la vieille femme noire. J'ai adoré son image, de voir la Mort comme un chauffeur de bus qui fait le ramassage.
Un film à l'ambiance et au rythme particulier, à la fois cliché et étonnant.
A voir principalement pour la performance de Brad Pitt. 3,5/5
Batman Begins
Bruce Wayne est l'héritier d'une très grande entreprise. Mais sa vie bascule un soir d'opéra... Il décide alors de lutter contre le crime, et devient un certain Batman.
2005 - Fantastique (à proprement parler non, mais vu que c'est un super héros...) / Aventure
vu le dimanche 17 juillet
La première heure, je me suis dis que c'était un navet. Un navet avec toutes les sauces habituelles pour cacher sa véritable apparence, un navet qui a le masque d'un blockbuster réussis, mais qui reste un navet. Comment ne pas être exaspéré devant ces longs discours de maître zen dont les mots sont justes mais vidés de toute substance ? Quand à l'action, la façon de filmer est certes dynamique mais cela la rend illisible, et on peut difficilement s'émouvoir d'un héros au masque froid et aux muscles bodybuildé.
Quand l'histoire commence à prendre tournure au bout d'une heure de film je me dis "oulà, il n'est pas prêt de se finir". Pas manqué, encore une heure de film. Mais finalement, je me suis prise au jeu de ce nanar, et le temps est vite passé. Le scénario était bancal comme pas deux, beaucoup de ficelles étaient apparentes, et je passe la scène de fin avec la fille qui arrive à être à la fois abracadabrantesque et cliché (*spoiler* elle arrive à le rejeter alors qu'il a sauvé tout le monde et qu'on s'attend à ce qu'elle se pâme devant son héros, c'est quoi ce délire ?! ).
Heureusement que les persos secondaires comme le flic ou le majordome étaient sympas, et j'ai apprécié que l'héroïne soit active (tout en étant la donzelle en détresse quand même n'exagérons rien). Quand à l'idée du pourquoi de la chauve-souris et de jouer sur la peur et la mise en scène, je trouve l'idée sympa, c'était bien de revenir aux origines du héros, mais je ne peut quand même pas m'empêcher de sourire. Vous auriez peur vous, d'un homme au masque ridicule et qui prend une grosse voix ténébreuse ?!
Bref un film-cliché à l'image très classique, mais ça diverti quand même. 2,5/5
Autres critiques : vance, Jenifer (attention spoilers !), Nebal